Nos lits sont remplis de cafards géants...
… invisibles
d’acariens masqués marchant au pas
cadencé
de l’amertume
de moutons hargneux
sans collier
perdus –mais
pas pour tout le monde
d’araignées lumineuses
impatientes
et sans pitié
de tiques hémophiles à l’affût d’une
peau
laiteuse et écœurante
et
sous nos draps imbibés de relents
-que l’on voudrait oublier
grouillent les germes de la folie
jamais apaisés
je les entends
je les entends ces vermines
je n’entends qu’elles
certaines nuits
dans mon lit